La pyramide se lie de bas en haut. Ainsi, la base de notre alimentation est l’eau, riche en éléments minéraux et indispensable à la régulation de la température corporelle, la digestion, la lubrification des articulations, la croissance, la reproduction et la résistance aux maladies (Praveen et al., 2008). Les fruits et légumes sont riches en eau, mais sont également des sources d’autres composés essentiels, tels que des antioxydants (caroténoïdes, glucosinolates, flavonoïdes et les composés phénoliques) (Henning et al., 2018), permettant entre autres, d’éviter le stress oxydatif lié aux maladies, inflammations et aux stress (Henning et al., 2018). Dans cette catégorie de la pyramide alimentaire il est important de souligner que nous pouvons trouver un apport suffisant en glucose pour maintenir le bon fonctionnement du métabolisme basal. Les céréales et aliments fermentés, tels que le pain au levain ou les fromages contiennent des levures et des bactéries qui leur confèrent des propriétés probiotiques (Sakandra et al., 2018). Les probiotiques permettraient de réduire des symptômes de pathologies intestinales, comme la diarrhée. De plus, la consommation de blé fermenté, utilisé pour confectionner le pain au levain, pourrait améliorer la biodisponibilité en minéraux et avoir des effets antifongiques et antibactériens favorables sur la santé (Sakandra et al., 2018). Les viandes, les poissons et les légumineuses (haricots, petits pois, pois chiche…) sont riches en acides aminés essentiels, en cholestérol, en vitamines (B1, 2, 3, 5 et 12) et en fer, zinc. Leur moyenne de consommation doit être d’environ 100g/jour, tout en mettant l’accent sur la diversité du type de viandes et de poissons ingérés (viandesetproduitscarnes.fr). Seulement 100g/jour de viandes, poissons ou légumineuses ! Enfin, le dernier groupe de la pyramide dont nous parlerons dans cet article, sont les acides gras. Ceux-ci se retrouvent essentiellement dans les huiles végétales et les fruits à coques permettent des apports énergétiques importants, 9kcal/g. Les acides gras essentiels à l’organisme sont les ω-3 et ω-6. Les ω-3 ont des rôles particulièrement importants, car ils constituent les bases structurales du cerveau et du système nerveux central. Aussi, pendant la grossesse et l’allaitement les besoins en acide gras ne sont pas à négliger (Burlingame et al., 2009).

Comment constituer une belle assiette pour votre repas de midi ? Quelles sont les proportions à respecter ?

100g de viandes ou poissons (protéines)

100 à 200g de céréales

300g de légumes variés

Le tout assaisonné de diverses huiles végétales.

Terminez le repas avec un laitage et un fruit. Au cours du repas, n’oubliez pas de boire de l’eau !

Nous pouvons l’avouer, en général, nous mangeons beaucoup trop et de manière déséquilibrée !

La quantité est une chose, mais qu’en est-il de la qualité ? Quand le bon sens est-il devenu une option ?

Parmi nos habitudes alimentaires, certains ont la chance de se tourner exclusivement vers les aliments Biologiques, c’est-à-dire des aliments cultivés selon la méthode de l’agriculture biologique, en respectant le cycle de développement des végétaux, ainsi que son environnement (sol, eau…). En bref, cultiver au plus proche de ce que faisaient nos ancêtres avant l’arrivée de l’agrochimie. Les produits Bio sont donc étiquetés ainsi, pour nous informer qu’ils sont cultivés « normalement » ! La normalité n’est pas là où on le pense. La culture dans le respect du végétal, de l’environnement et par conséquent de l’humain est ce qui devrait être considéré comme… du bon sens. Pourtant, l’agriculture intensive prime toujours sur le biologique. La raison est simple, il faut pouvoir nourrir tout le monde (en tout cas en Europe) en grande quantité. Dans ce contexte, il est difficile d’accorder de l’attention aux végétaux et de lui offrir une place prépondérante dans notre bien-être.  

Biologique ou non, comment nous en sortir ? Avec l’intention de nous nourrir au-delà du corps !